YUREI : terme japonais pour designer certaines personnes qui ont laissé sur terre des chagrins, des colères, ou des regrets, et qui ne peuvent pas quitter ce monde, et dont l’on dit de leurs âmes, les yurei « fantôme », qu’elles apparaissent aux personnes touchées par le sort. 

Une relecture contemporaine et urbaine des spectacles fantasmagoriques, ou l’art de faire parler les fantômes en public, de rendre visible l’invisible, pour explorer un nouveau versant du sillage de la pantomime et des cultures urbaines... Lorsque le tribal rencontre le numérique, des origines vers le futur, les corps sont ornés de parures lumineuses et paysages numériques pour un voyage rythmé au son du beatbox et de ses déformations endiablées.

La rencontre entre deux interprètes, danseur et danseuse, l’un venant de la danse électro, où la virtuosité et la rapidité des bras font son adn, et l’autre venant de la danse classique, où la virtuosité du bas du corps permet une rapidité d’exécution et figure comme l’un de ses fondements principaux.